Un jour, on a dix-sept ans, insouciant et des rêves pleins la tête. On imagine notre avenir, ou tout du moins on essaie, puisque celui-ci est à des années lumières. Certains ont plus de mal que d'autres, le futur restant très flou pour eux. Pourtant, depuis tout jeune, on nous pose inlassablement la même question : "Que veux tu faire plus tard ?". A une certaine époque, cette question ne vous passe pas vraiment par la tête. Parce que oui, on ne va pas se mentir, au lycée tout ce qui compte c'est qu'on vous admire. Alors vous vous donnez un genre, vous participez à des événements sportifs, vous chantez, vous vous contentez d'organiser la fête de fin d'année, ou bien vous restez dans votre coin. Le but était de vous faire remarquer ou non, mais vous espériez tous au fond, qu'on se souvienne de vous. C'est comme ça que se démarque deux types de personne : ceux dont on se souviendra dix ans plus tard pour avoir été les dépravés du lycée et les accros aux soirées ou au contraire, ceux dont on se souviendra comme les réfractaires à la fête et les accros au premier rang. Et puis un jour, on se réveille, et on se rend compte que cet avenir, c'est maintenant. Comme quoi, ils avaient raison d'insister. Notre enfance, notre adolescence, tout ça se trouve derrière nous. Peu importe qui nous étions, nous avons grandi et nous ne sommes plus les mêmes. De nouvelles personnes partagent notre vie à présent Alors, une question se pose : "Suis-je fier de ce que je suis devenu ?". Allez-y, prenez cinq minutes pour vous regarder dans le miroir : "Aimez-vous ce que vous voyez ?" Malgré l'évolution, malgré les tournants qu'on pris nos vies, nos années lycée reste dans nos mémoires. Dix ans plus tard, "Qu'en reste-t-il ?", "Quelle trace indélébile en avons-nous gardé ?"